Table des matières Quel est le dicton sur la liberté ? Quel est le premier pas vers la liberté ? Quel est le prix de la liberté ? Qui a dit la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ? Quand la liberté meurt la parole s'enterre ? Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits il devient mur pour l'esclavage ? Quand je ne gagne pas j'apprends ? Pourquoi la liberté n'a pas de prix ? Où s'arrête la liberté de chacun ? Où s'arrête la liberté individuelle ? Comment dire repose en paix ? Qui peut vivre libre ne s Asservisse pas ? Quand Nelson Mandela a dit je ne perds jamais soit je gagne soit j'apprends ? Quand je joue je ne perds jamais ? Qui a dit la liberté n'a pas de prix ? Comment faire pour être libre ? Où s'arrête la liberté de l'homme ? Quelles sont les limites des libertés ? Quel est le dicton sur la liberté ? La liberté, c'est de pouvoir choisir celui dont on sera l'esclave. L'argent, c'est de la liberté frappée. Il n'y a pas de liberté pour l'ignorant. La liberté c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. Quel est le premier pas vers la liberté ? Le doute “Le doute est le premier pas vers la liberté” Quel est le prix de la liberté ? Le Prix Liberté invite les jeunes de 15 à 25 ans de Normandie, des autres régions de France et à l'international, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat récent et exemplaire en faveur de la liberté. Qui a dit la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ? John Stuart Mill En somme, une expression bien connue de John Stuart Mill résume bien tous ces principes “La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.”. Quand la liberté meurt la parole s'enterre ? Quand la liberté meurt, la parole s'enterre. Qui regarde sa liberté comme peu de chose, s'estime peu lui-même. Qui peut vivre libre, ne s'asservisse pas. Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits il devient mur pour l'esclavage ? “Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits il devient mûr pour l'esclavage.” Jean-Jacques Rousseau Motivation, Lettering, Cards against humanity. Quand je ne gagne pas j'apprends ? Soit je gagne, soit j'apprends. », Nelson Mandela. Pourquoi la liberté n'a pas de prix ? - Hélène Ouvrard. La liberté n'a pas de prix. On paye la rançon qui nous a été demandée - fût-ce notre chair - le jour où l'on a compris qu'on ne pouvait vivre sans elle. Où s'arrête la liberté de chacun ? D'après la citation de John Stuart Mill La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres », l'intérêt du collectif prime sur l'intérêt individuel. Où s'arrête la liberté individuelle ? Alain Fischer "La liberté individuelle s'arrête à l'intérêt collectif, au bien public" Comment dire repose en paix ? Du latin requiescat in pace, cette formule se retrouve dans tous les pays de culture chrétienne. Inscrite sur les tombes ou les stèles funéraires, elle invite l'âme du défunt à reposer en paix. L'abréviation RIP est également trouvée. Qui peut vivre libre ne s Asservisse pas ? Qui peut vivre libre, ne s'asservisse pas. Qui d'autrui prend, sa liberté vend. La liberté n'est pas un droit, mais une obligation. Où est la liberté, là est la patrie. Quand Nelson Mandela a dit je ne perds jamais soit je gagne soit j'apprends ? "Je ne perds jamais soit je gagne, soit j'apprends"... les phrases les plus cultes de Nelson Mandela. Ce dimanche 18 octobre à 17h10, la chaîne Arte revient sur la libération du leader sud africain Nelson Mandela en 1990. L'occasion de vous offrir un florilège de ses citations les plus marquantes. Quand je joue je ne perds jamais ? Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. » Nelson Mandela. Qui a dit la liberté n'a pas de prix ? Hélène Ouvrard - Hélène Ouvrard. La liberté n'a pas de prix. On paye la rançon qui nous a été demandée - fût-ce notre chair - le jour où l'on a compris qu'on ne pouvait vivre sans elle. Cette phrase de Hélène Ouvrard contient 35 mots. Comment faire pour être libre ? Faites-en le plus possible vous-même. Si vous pouvez faire quelque chose par vous-même, faites-le. Si vous n'avez pas besoin d'aide, n'en demandez pas. Prendre davantage de responsabilités dans votre vie et ne rendre de comptes qu'à vous-même est un aspect essentiel d'une vie de liberté. Où s'arrête la liberté de l'homme ? Pour les auteurs de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, la liberté est un facteur antisocial. En affirmant qu'elle s'arrête là où commence celle des autres, ils sous-entendent que sa pleine expression non bornée par la loi, contraint les autres. Quelles sont les limites des libertés ? →Quelles limites aux libertés ? La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » article4 de la DDHC de 1789. C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres." La liberté d'être "maître de soi", c'est agir de façon juste et rationnelle, pour le bien commun. Elle n'a rien à voir avec la "licence", une liberté factice qui conduit à suivre ses désirs de manière aveugle. Elle implique la nécessité de participer à la vie La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, à chaque fois qu’on devait brimer ma liberté ou celle des autres. Pourquoi et comment ma liberté doit-elle s’arrêter là où commence celle de l’autre ? Existe-t-il des frontières entre les libertés ? Les libertés sont-elles des propriétés strictement privées, délimitées, dont on ne peut sortir » sans empiéter sur le terrain de l’autre ? Sont-elles, par conséquent, des prisons aux clôtures invisibles ? Ne puis-je pas cheminer, librement, dans un espace public sans craindre de marcher sur les plates-bandes de quelqu’un ? Existe-t-il une sorte de marquage de territoire », comme dans le règne animal ? Et si ma liberté, comme dit le dicton, s’arrête » à une certaine limite, que dois-je faire ? Du surplace ou rebrousser chemin ? Et si je choisis de m’arrêter à la limite, dois-je passer le flambeau de la liberté à cet autre » qui cheminera avec pour le passer à son tour à un autre une fois sa limite atteinte, et ainsi de suite ? Et qui nous dit que la liberté est linéaire ? Ou unidimensionnelle ? Qu’est-ce à dire, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » ? Est-ce à dire que ma liberté prend fin dès que l’autre commence » à être libre ? Qu’il n’était pas libre avant? Qu’il m’a fallu lui passer la main? Que je ne suis plus libre après ? Les libertés doivent-elles nécessairement se rencontrer ? Se confronter? Entrer en collision ? Empiéter les unes sur les autres ? Ne peuvent-elles pas rouler en parallèle ? Comme les automobiles sur une autoroute à plusieurs voies ? Si j’exerce ma liberté de penser, ou de chanter, ou d’écrire, ou de dessiner, pourquoi faut-il que cet exercice soit circonscrit dans des limites spatiales ? En quoi mon prochain peut-il être dérangé ou se sentir envahi si je pense, ou je chante, ou je danse dans mon univers parallèle », dans mon monde à moi, tant que je ne lui cause aucune nuisance, ni sonore, ni visuelle, ni olfactive, nos univers étant distants et disjoints ? À lui son monde, à moi le mien ; à lui ses goûts, à moi les miens ; à lui ses valeurs, à moi les miennes ; à lui ses limites, s’il le veut, et à moi mes illimitations, qui ne sauraient lui créer la moindre entrave, puisque chacun évolue dans son univers. Il n’a pas à venir coller son oreille à ma porte » pour entendre ce que je dis et s’en offusquer, ni moi de mon côté. Rien ne devrait arrêter ma liberté car devant moi, il n’y a pas les autres il y a ma liberté. Les autres sont à côté, dans leur voie de circulation, dans leur direction, vers leur destination. À chacun sa dimension. À chacun son univers, son royaume ou son enfer ! Ma liberté ne finit pas au seuil de celle d’autrui, tout comme la liberté d’autrui ne commence pas à la fin de la mienne. Aucune liberté ne devrait marquer le début ou la fin d’une autre. Ce ne sont pas des bouts à joindre. Ce n’est pas une course de relais. Ce n’est pas une exploitation agricole. À toi ton enclos, à moi le mien. Tu t’arrêtes là où ma propriété un tout autre schème, un tout autre paradigme. C’est un multivers », qui n’a ni limites ni frontières, qui se situe en dehors de l’espace-temps. Laissez-moi nager, voyager, voltiger dans ma galaxie ». Jouer ma musique, dessiner mes formes, chanter, rêver, danser, tournoyer, farandoler avec mes anges ou mes démons ! Et si je me perds dans le vide, c’est ma perdition, pas la vôtre ! Vous, vous ne risquez rien. Et je ne vous ai pas demandé de me rejoindre ! Mais laissez ceux qui aiment mon spectacle astral emprunter ma Voie lactée ! Elle ne peut croiser la vôtre ! C’est une voie alternative ! Les textes publiés dans le cadre de la rubrique courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, à chaque fois qu’on devait brimer ma liberté ou celle des autres. Pourquoi et comment ma liberté doit-elle s’arrêter là où... Etcomme ce forum est libre, et qu'il compte bien le rester, personne ne sera jamais banné personne ne verra ses propos effacés par un tiers. Par contre, Nouvea
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Vous connaissez la formule ma liberté s’arrête où commence celle des autres. Cette sentence, que l’on cite parfois sans vraiment comprendre ce que l’on est en train de dire, est une reformulation de l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. »Les rédacteurs de cet article se sont d’ailleurs probablement inspirés de Charles de Montesquieu qui affirmait que La liberté est le pouvoir de faire tout ce que les lois définition de la liberté, comme nous allons le voir, pose cependant question Pour les auteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la liberté est un facteur antisocial. En affirmant qu’elle s’arrête là où commence celle des autres, ils sous-entendent que sa pleine expression non bornée par la loi, contraint les autres. Elle est donc source de conflits, puisque si ma liberté s’arrête où commence celle des autres, elle peut commencer là où j’obtiens l’arrêt de leur liberté à cette définition de la liberté, je suis libre quand je n’ai pas de contraintes et les combats que je mènerai viseront à les supprimer. Ces contraintes se présenteront sous toutes sortes de formes, comme un voisin trop bruyant, une règle administrative déplaisante, un délai à respecter, une tradition à suivre… Dans tous les cas, je chercherai à supprimer les contraintes qui se présentent, à m’émanciper d’elles, pour espérer avoir un peu de on comprend la liberté comme absence de contraintes, on va forcément lutter contre ce qui se présente et espérer qu’il soit possible de faire disparaître cette chose contraignante. Mais lutter contre ce qui se présente, c’est vouloir autre chose que ce qui est présent. On se met en porte-à -faux avec le présent et on n°1 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car cela ferait de la peine mes proches… » La liberté comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait à croire que nous serions libres s’il n’y avait pas de proches à qui faire de la peine…Exemple n°2 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car j’ai trop d’autres choses urgentes à faire… »La liberté comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait à croire que nous serions libres s’il n’y avait pas tant de choses à faire…Exemple n°3 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car quelqu’un s’oppose à mon projet… »La liberté comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait à croire que nous serions libres s’il n’y avait personne qui s’oppose à mon projet…Exemple n°4 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car on a toujours fait comme ça… »La liberté comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait à croire que nous serions libres s’il n’y avait pas de traditions à suivre…Dans tous ces exemples, notre liberté semble contrainte par d’autres. C’est la conception des rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de on définit la liberté par rapport aux autres, on la fait dépendre d’un contexte. On la relativise. On l’abaisse à n’être que le résultat d’un compromis absolument extérieur à la qualité de l’acte posé. Elle n’a alors pas de réalité posé est vu de l’extérieur. On ne voit pas celui qui agit. On l’oublie. Ayant oublié l’Homme, on ne voit qu’un décor impersonnel dont on peut parler en termes généraux. Par exemple on peut décréter que l’on est libre de faire du bruit jusqu’à 22 heures et qu’après quoi le bruit sera considéré comme du tapage si la liberté est une réalité fondée en elle-même, elle ne peut pas résulter d’un contexte, ni de rien. Au contraire, elle est elle-même à l’origine de l’acte posé. Et c’est donc l’endroit, à partir duquel celui qui agit pose son acte, qu’il va être essentiel de considérer. Est-ce un endroit de liberté ou non…Ce ne sont donc pas les contraintes extérieures contextuelles qu’il s’agit de regarder mais ce qui intérieurement nous contraint, comme la peur, la haine ou le n°1Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de la peine que ça ferait à mes proches, puis-je réellement rendre mes proches responsables de mon incapacité à réaliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas mes proches, mais ma difficulté à rester stable intérieurement. Je vois mes proches un peu déçus et je ne parviens pas à garder mon cap. Je voudrais que mes proches soient en sympathie avec moi et non en antipathie. J’ai peur qu’ils soient en antipathie. Ma liberté dépend donc de ma capacité à être stable entre ces deux sentiments opposés. Et cela n’est possible que si je peux être présent tout à la fois à la sympathie, comme à la possible l’antipathie. Ainsi, la liberté passe par la capacité à se mettre en lien avec ce qui est, et non en évitant les sentiments qui dérangent. Exemple n°2Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de tout ce que j’ai à faire, puis-je réellement rendre ceux qui me demandent de faire tout cela, responsables de mon incapacité à réaliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas ces personnes-là , mais ma difficulté à garder un peu de recul devant cette somme d’obligations. Je vois la somme de choses à faire et je ne parviens pas à garder mon calme. Je m’agite. J’ai l’impression de manquer de temps. Or ma liberté dépend de ma capacité à trouver le temps. Et cela n’est possible que si je peux être présent tout à la fois à l’ordre comme au possible désordre. Ainsi, la liberté passe par la capacité à se mettre en lien avec ce qui est et non en voulant éviter ce qui dérange. Exemple n°3Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de personnes qui empêchent mon projet, puis-je réellement rendre ces personnes responsables de mon incapacité à réaliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas ces personnes, mais ma difficulté à réinventer mon chemin selon les obstacles que je rencontre. Ma liberté dépend donc de ma capacité à avancer pas à pas, plutôt que de me voir déjà arrivé quelque part. Ainsi, la liberté nécessite que l’on se mette en lien avec les obstacles qui se présentent et non de les combattre au prétexte qu’ils article à ce sujet une-chose à faire absolument quand votre projet est empêchéExemple n°4Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de traditions contraignantes, puis-je réellement rendre ces traditions et ceux qui les suivent, responsables de mon incapacité à réaliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas ces gens, mais ma difficulté à m’ouvrir à ce qui est. Si je me sens contraint par ces traditions, c’est qu’elles me déterminent et que ma vie sans elles serait vide. Puis-je accueillir ce vide ? Et puis-je accueillir, dans ce vide, ce qui advient, sans le juger comme négatif ou positif ? Je vous invite à ce sujet de relire l’article chance ou malchanceEN CONCLUSIONQuand je dis ne pas être libre d’agir comme je le veux à cause des autres, qui ne comprendraient pas mon acte, ce ne sont pas les autres qui me contraignent, mais ma peur qu’ils ne comprennent pas. Quand je dis ne pas être libre d’agir car les autres m’empêchent d’agir, c’est la peur de l’obstacle qu’ils représentent pour moi qui me contraint. Je crois devoir faire quelque chose pour supprimer le problème, mais le problème est que je suis en lutte avec la situation qui se donne. En lutte avec ce qui est. Et donc en lutte avec le présent, absent à moi-même et à ce qui se découvrant cet endroit silencieux sur lequel la peur et la haine n’ont pas de prise, et c’est possible en renonçant à suivre les pensées qui s’imposent, sans lutter contre elles pour autant, juste les laisser passer… , je deviens présent à ce qui est, présent à ceux qui sont lien avec ceux qui sont ce lien n’a rien à prouver, à compenser, à obtenir, à espérer, à calmer ou à découvre alors que la liberté ne s’arrête absolument pas là où commence celle des autres. Elle n’est pas secondaire à une absence de contrainte. Bien au contraire, elle est pleinement et entièrement présente au cœur de ces moments où l’on est en lien avec ce qui est. Ces moments où l’on peut agir en cohérence avec ce qui est et donc avec les autres, au point que le respect de leur liberté à eux, nous devienne que cela ne vous empêche pas de vous déterminer par rapport aux agissements des autres. Simplement vous remarquerez que vos actes n’auront pas la même portée s’ils ne font que réagir à la peur ou à la haine, ou s’ils sont posés à partir d’un espace de liberté vous laisse méditer cela et me réjouis de vos à vousGL
Laliberté, c'est la possibilité pour une personne de faire tout ce qu'elle veut, où et quand elle le veut, de la manière qu'elle le souhaite. Dans la réalité de la vie en société, cette définition est difficilement applicable : on dit que "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" ; c'est-à -dire que la liberté doit respecter les droits des
Pour les lâches, la liberté est toujours extrémiste », proclame une pancarte brandie dans les rues d’Ottawa. Liberté pour toujours ! », scandent les convoyeurs de la colère français en route pour Paris. I love the smell of freedom in the morning », écrit un député australien sur Facebook, au-dessus d’un cliché du parlement canadien en état de siège. Au nom de la liberté de penser », on interdit désormais aux profs d’aborder les thèmes de la race et de la discrimination dans certaines écoles américaines. Au nom des libertés individuelles », on lève l’obligation du port du masque dans les lieux publics. Et si des insurgés ont violemment envahi le Capitole, le 6 janvier 2021, c’était pour défendre – quoi d’autre ? – la liberté. Décidément, elle a le dos large, cette liberté. On a de plus en plus l’impression qu’elle est vidée de son sens ou, pire, instrumentalisée pour justifier des actions et des politiques antidémocratiques. Comme si tout le monde, désormais, pouvait l’invoquer à toutes les sauces. Mais la liberté, comme disait Pierre Falardeau, n’est pas une marque de yogourt. On galvaude la liberté ; ce n’est pas qu’une impression, me confirme Louis-Philippe Lampron, professeur à la faculté de droit de l’Université Laval et auteur de Maudites Chartes ! 10 ans d’assauts contre la démocratie des droits et libertés, qui vient de paraître aux éditions Somme toute. PHOTO GUILLAUME LAMY, FOURNIE PAR LOUIS-PHILIPPE LAMPRON Louis-Philippe Lampron, professeur à la faculté de droit de l’Université Laval Certains manifestants du convoi de la liberté ont des intentions qui semblent clairement antidémocratiques, constate-t-il. Effectivement, ils se servent de la liberté pour attaquer les fondements des textes à l’intérieur desquels on a enchâssé [les droits et libertés]. » Ces groupes libertariens et complotistes ont une conception absolutiste et désincarnée des droits fondamentaux », qui ne pourraient souffrir aucune limite raisonnable, explique le professeur. Ils oublient un principe essentiel, énoncé par le philosophe britannique John Stuart Mill la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. On ne peut pas choisir la liberté qui nous intéresse et faire comme s’il n’y avait que celle-là » dans les chartes, dit M. Lampron. Les droits et libertés doivent être interprétés de manière interdépendante, les uns par rapport aux autres ». Dans son livre, Louis-Philippe Lampron décortique les grands débats qui ont marqué l’actualité québécoise au cours des 10 dernières années, de l’affaire Mike Ward à l’état d’urgence sanitaire en passant par la Loi sur la laïcité de l’État et l’affaire Lieutenant-Duval. Le professeur regrette les attaques incessantes » contre les droits et libertés de la personne, des garanties arrachées de haute lutte par les générations précédentes. Il se désole de la rhétorique populiste autour des chartes, trop souvent présentées comme des tares encourageant le culte de l’individu, la dictature des droits ou le gouvernement par les juges… L’objectif [des chartes], ce n’est pas d’empêcher les gouvernements de gouverner, c’est de les empêcher d’abuser de leur pouvoir à l’encontre de groupes minoritaires », rappelle Louis-Philippe Lampron. En publiant ses réflexions, il espère contribuer à dissiper le bruit ininterrompu et tapageur entourant ce contre-pouvoir essentiel ». Souvent, les attaques contre les droits et libertés proviennent non pas de la rue, mais des hautes sphères du pouvoir. Et ce n’est pas surprenant, dit Louis-Philippe Lampron. Les gouvernements n’aiment pas les contre-pouvoirs, c’est un caillou dans la chaussure. » La loi spéciale adoptée par le gouvernement libéral de Jean Charest pour mater les grèves étudiantes, en mai 2012, est un parfait exemple, selon lui, d’un odieux détournement de l’esprit des chartes ». À l’époque, le gouvernement Charest refusait de parler de grève étudiante », faisant plutôt référence à un boycott ». L’objectif, c’était de saper le caractère collectif du mouvement qu’il avait devant les yeux. » La loi spéciale empêchait les profs de respecter les votes de grève et les forçait à donner leurs cours. Elle empêchait les étudiants de manifester à proximité des campus. Pour justifier cette loi restrictive, le gouvernement avait invoqué le droit fondamental des étudiants d’avoir accès à leur salle de classe, rappelle Louis-Philippe Lampron. J’ai cherché ce droit, je le cherche encore. Il est peut-être dans une annexe de la charte québécoise gardée secrète depuis 1975… ». En 2012, le gouvernement avait brimé le droit des étudiants à manifester en adoptant une loi spéciale. Dix ans plus tard, les membres du convoi de la liberté » peuvent-ils invoquer ce même droit pour bloquer le centre-ville d’Ottawa ? Entre les klaxons et les casseroles, y a-t-il une différence ? Il y a une différence très importante, qui prend la forme de camions de plusieurs tonnes », répond Louis-Philippe Lampron. Oui, manifester est un droit fondamental. Et, oui, une manifestation entraîne nécessairement des inconvénients pour la population. On voit mal comment des manifestants pourraient atteindre leurs objectifs en se réunissant dans le stationnement d’un centre commercial de banlieue en dehors des heures d’ouverture… Mais, encore une fois, ce n’est pas parce qu’un droit est fondamental qu’il est absolu. Ériger une barricade de camions lourds, ce n’est pas une manière de manifester qui bénéficie de la protection offerte par les chartes », estime Louis-Philippe Lampron. Depuis plus de deux semaines, les camionneurs » empiètent largement sur la liberté – et le portefeuille, et la santé mentale – des résidants du centre-ville d’Ottawa. Peu importe la cause, la manière est indéfendable. Ils auront beau s’en réclamer, la scander, l’écrire sur mille pancartes, la gribouiller partout sur leurs camions… ce convoi n’aura jamais de liberté que le nom. Maliberté d'opinion s'arrête là où commence le droit à la sauvegarde de la dignité, de l'honneur et de la réputation des autres. freedom of op ini on stops where t he rig ht to protect th e dignity, honour and r ep utat ion of others sta rt .