Jerappellerai en particulier : la charte de référence de la médiation sociale, visée par la CIV du 1er octobre 2001, qui en précise les missions, le cadre déontologique d'intervention et

1 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Charte de la mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD mise Ă  jour en octobre 2017 PrĂ©ambule Aujourd’hui prĂšs de trois français sur quatre achĂštent sur internet, au-delĂ  des transactions Ă  distance habituelles, via un ordinateur, une connexion en magasin, un mobile, un dispositif nomade tablette, etc. ou encore un Ă©cran de tĂ©lĂ©vision connectĂ©. Le dĂ©veloppement des achats sur internet et son nouveau contexte concurrentiel justifient le renforcement de la confiance. Cela s’inscrit ainsi dans la poursuite de la volontĂ© de la FEVAD, créée en 1957, qui est d’élaborer et d’assurer les meilleures conditions Ă©thiques d’exercice de la Profession, gage de satisfaction pour la clientĂšle. En 2012, pour complĂ©ter et moderniser son service de traitement, dĂ©jĂ  existant, des litiges entre un consommateur et une sociĂ©tĂ© adhĂ©rente, la FĂ©dĂ©ration a ainsi dĂ©cidĂ© d’ajouter Ă  la pratique professionnelle et Ă  son Code de dĂ©ontologie un dispositif de mĂ©diation du e-commerce. Au-delĂ  des commandes gĂ©nĂ©rĂ©es via Internet, il a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’appliquer le dispositif de mĂ©diation du e-commerce Ă  l’ensemble des transactions rĂ©alisĂ©es Ă  distance, quel que soit le mĂ©dia de transaction utilisĂ© tĂ©lĂ©phone, catalogue, document Ă©crit, annonce presse, etc.. Cette mĂ©diation est Ă  la disposition des clients et des entreprises. Elle a vocation, aprĂšs que les relations des consommateurs avec les services client des entreprises - dont il souhaite renforcer l’efficacitĂ© - auront Ă©tĂ© Ă  leur terme, Ă  rechercher une solution amiable aux conflits rĂ©siduels, comme alternative aux Ă©ventuels recours judiciaires longs et parfois coĂ»teux. Depuis 2015, la mĂ©diation du MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD a Ă©voluĂ© et s’appuie dĂ©sormais sur l’ensemble des dispositions nationales lĂ©gislatives et rĂ©glementaires telles qu’issues de l’Ordonnance du 20 aoĂ»t 2015 et du dĂ©cret d’application du 30 octobre 2015, transposant la directive europĂ©enne du 21 mai 2013. Elle respecte, par ailleurs, le rĂšglement europĂ©en du 21 mai 2013 directement applicables en France depuis le 1er janvier 2016. En outre, sont pris en compte les rĂšgles dĂ©ontologiques actuelles de la Profession. Sans seuil et d’accĂšs gratuit pour les clients consommateurs, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD se place dans le droit fil de l’écoute et du nouveau dialogue interactif avec eux, dans l’esprit et la lettre des recommandations des Pouvoirs Publics français et europĂ©ens. Cette mĂ©diation, innovante pour le secteur, est compĂ©tente pour les litiges de consommation impliquant les commerçants adhĂ©rents de la FEVAD qui vendent Ă  distance aux consommateurs. Elle pourra s’appliquer Ă©galement Ă  toute entreprise membre qui, ayant fait prĂ©alablement la demande, 2 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 souhaiterait proposer Ă©galement cette mĂ©diation aux consommateurs qui rencontrent un litige de consommateur Ă  la suite d’un achat dans un de leurs magasins physiques. Les consommateurs et les entreprises, souhaitant recourir au MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD et s’engageant dans un processus de rĂšglement amiable des diffĂ©rends, sont tenus de respecter un certain nombre de rĂšgles pour le bon dĂ©roulement de la mĂ©diation. Ces rĂšgles Ă  respecter sont, notamment, issues de la Loi et de la dĂ©ontologie du secteur de la vente Ă  distance De son cĂŽtĂ©, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD a mis en place une information adĂ©quate sur le site afin d’informer les consommateurs et les entreprises de la rĂ©glementation en vigueur et des diffĂ©rentes Ă©tapes Ă  accomplir lorsqu’ils sont confrontĂ©s Ă  un litige. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD La saisine du MĂ©diateur se fait en langue française, ainsi que le processus de mĂ©diation. Lorsqu’un litige est recevable en mĂ©diation au regard des critĂšres Ă©tablis par la Loi, le dossier est pris en charge. PersonnalitĂ© reconnue dans le monde du e-commerce et de la vente Ă  distance, le MĂ©diateur est compĂ©tent, expĂ©rimentĂ©, impartial, indĂ©pendant de la FEVAD et intervient en Ă©quitĂ©, respectant ainsi les critĂšres inhĂ©rents Ă  tout MĂ©diateur. Ainsi, le MĂ©diateur du e-commerce, qui n’est ni juge, ni arbitre, mais a vocation Ă  rechercher et Ă  proposer aux parties concernĂ©es, une solution personnalisĂ©e qui pourrait les satisfaire. La solution proposĂ©e peut ĂȘtre diffĂ©rente d’une dĂ©cision judiciaire. Il respecte la confidentialitĂ© des Ă©changes et des solutions proposĂ©es. Il est le garant du bon dĂ©roulĂ© de la mĂ©diation qui doit s’effectuer dans le respect mutuel des parties en prĂ©sence. Il s’engage, Ă  rechercher un accord entre les parties dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  rĂ©ception d’une saisine complĂšte et recevable. Les principes de base La mĂ©diation du e-commerce - s’appuie sur le corpus lĂ©gislatif, rĂ©glementaire et dĂ©ontologique du secteur en vigueur ; elle respecte ainsi les dispositions du Code de la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation ; - ne peut intervenir qu’aprĂšs la fin du processus de traitement du litige auprĂšs de l’entreprise concernĂ©e ; - s’exerce exclusivement dans le champ d’exercice dĂ©crit ci-dessous. Processus volontaire, acceptĂ© par les Parties, la mĂ©diation suspend, en cas de la saisine par un client, durant l’intervention du MĂ©diateur, la prescription des recours judiciaires. Elle peut ĂȘtre interrompue Ă  tout moment, de la propre volontĂ© des Parties. 3 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Les Parties s’engagent Ă  respecter la stricte confidentialitĂ© des Ă©changes et de la solution proposĂ©e. Ceux-ci sont donc inopposables en justice. Le champ d’exercice Ne peuvent ĂȘtre pris en charge que les litiges entrant dans le champ d’exercice dĂ©taillĂ© ci-dessous. Ainsi, lorsqu’un consommateur rencontre un problĂšme avec une entreprise de vente Ă  distance, adhĂ©rente de la FEVAD, que ses dĂ©marches prĂ©alables auprĂšs de l’entreprise n’ont pu aboutir, il a la possibilitĂ©, quel que soit le montant du litige, de saisir gratuitement le MĂ©diateur du e-commerce. Il lui est accusĂ© rĂ©ception de sa demande de mĂ©diation. Le cas soumis Ă  la mĂ©diation sera ensuite examinĂ© afin de dĂ©terminer de sa recevabilitĂ©. Pour ĂȘtre recevable en mĂ©diation, le litige doit concerner - la vente entre un vendeur adhĂ©rent de la FEVAD et un consommateur, agissant Ă  des fins personnelles, tel que dĂ©fini par le code de la consommation ; - les contrats commandes formĂ©s Ă  distance, tels que dĂ©finis par le code de la consommation ; - la conformitĂ© Ă  l’offre produit, prix, promotion, 
 ; - la conformitĂ© Ă  la promesse dĂ©bit, livraison, retour, remboursement, 
 ; - le respect des garanties ; - les commandes livrĂ©es en France. et peut renvoyer, selon les accords en vigueur, vers les mĂ©diations spĂ©cialisĂ©es dans certains produits/services TĂ©lĂ©communications, Voyages, CrĂ©dit, Assurances
 ou vers les systĂšmes de mĂ©diation reconnus par l’Union europĂ©enne. Un accord est actuellement en vigueur avec le MĂ©diateur des Voyages et du Tourisme. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD n’intervient pas sur des dossiers en cours ou sur lesquels ont dĂ©jĂ  statuĂ©, pour des points identiques, d’autres mĂ©diateurs de secteurs connexes. Il en est de mĂȘme si le litige fait l’objet d’une procĂ©dure judiciaire en cours ou a dĂ©jĂ  donnĂ© lieu Ă  une dĂ©cision judiciaire. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD ne prend pas en charge les litiges de masse, c’est-Ă -dire lorsqu’un mĂȘme fait gĂ©nĂ©rateur a entraĂźnĂ© un seul et mĂȘme problĂšme auprĂšs de consommateurs qui se sont rĂ©unis afin de dĂ©fendre leurs droits collectivement. Une demande de mĂ©diation est traitĂ©e de maniĂšre unique et ne peut faire l’objet de contingence commune entre les consommateurs, ayant subi le mĂȘme prĂ©judice. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD peut dĂ©cider de mettre fin au processus de mĂ©diation lorsque des faits concordants dĂ©montrent que la confidentialitĂ© des Ă©changes n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©e, et en particulier, lorsque les Parties se sont exprimĂ©s dans des forums de discussion, sur les rĂ©seaux sociaux, etc. 4 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Enfin, les cas pour lesquels la demande de mĂ©diation est manifestement infondĂ©e ou abusive ne sont pas recevables. Les engagements des clients Une fois, le dossier pris en charge, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD va se rapprocher des deux Parties. Lors du processus de mĂ©diation, le client s’engage Ă  respecter formellement les rĂšgles suivantes 1. Contrat de vente commande effectivement conclu. Le client doit avoir passĂ© et payĂ© une commande auprĂšs du vendeur Ă  distance et rencontrĂ© ensuite un litige par rapport Ă  cette commande. 2. DĂ©marches prĂ©alables auprĂšs de l’entreprise. Le consommateur doit justifier, par tout document utile, avoir essayĂ© de trouver une solution directement avec l’entreprise avant de pouvoir saisir le MĂ©diateur du e-commerce. Il ne peut pas le saisir dans un dĂ©lai supĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs de l’entreprise. 3. Bonne foi et respect mutuel Le client qui saisit le MĂ©diateur du e-commerce s’inscrit dans une demande de mĂ©diation fondĂ©e et non abusive. Il est respectueux, tout au long du processus de mĂ©diation, vis-Ă -vis du MĂ©diateur et de son Ă©quipe. Il ne doit pas tenir des propos diffamants ou injurieux qui vont Ă  l’encontre du principe de mĂ©diation reposant sur la bonne volontĂ© des parties et qui entraĂźneraient alors la fin de la mĂ©diation. 4. Information des solutions proposĂ©es et/ou mises en Ɠuvre par l’entreprise. Pour permettre au MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD de se faire une idĂ©e complĂšte du cas qui lui est soumis, le client lui transfĂšre tout document utile Ă  la bonne comprĂ©hension du litige. Il informe notamment le MĂ©diateur des propositions ou des solutions mises en Ɠuvre par l’entreprise. 5. Saisine une seule fois pour un mĂȘme dossier. Le client ne peut saisir qu’une seule fois le MĂ©diateur sur un mĂȘme litige. Le MĂ©diateur se rĂ©serve le droit de refuser la saisine si un autre mĂ©diateur a dĂ©jĂ  statuĂ© sur un mĂȘme dossier. 6. ConfidentialitĂ© pendant et aprĂšs la mĂ©diation. Le client s’engage Ă  ne pas divulguer les informations liĂ©es Ă  la rĂ©solution de son cas en mĂ©diation pendant et aprĂšs le processus. 7. Pas d’action judiciaire pendant la mĂ©diation. La mĂ©diation est un processus extrajudiciaire de rĂšglement des litiges. Si le client agit en justice, il peut tout Ă  fait le faire mais la mĂ©diation devra s’arrĂȘter. 5 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 8. Transmission Ă©lectronique du dossier selon la forme demandĂ©e. Le client s’engage Ă  respecter la procĂ©dure de saisine en ligne du dispositif de mĂ©diation. 9. PossibilitĂ© de se faire reprĂ©senter par un avocat, de se faire assister par toute personne de son choix ou encore de faire appel Ă  un expert. Lors du processus de mĂ©diation, Ă  tout moment, le client peut faire appel Ă  un avocat ou Ă  toute personne de son choix. Il lui est Ă©galement possible de demander l’intervention d’un expert. Les frais inhĂ©rents Ă  l’intervention de ces personnes sont Ă  la charge du client. En cas de demande conjointe d’expertise, les frais sont partagĂ©s entre le client et l’entreprise. 10. LibertĂ© d’arrĂȘter le processus de mĂ©diation Ă  tout moment. La mĂ©diation est un processus volontaire, le client peut dĂ©cider Ă  tout moment de stopper le processus de rĂšglement amiable quand il le souhaite. 11. LibertĂ© d’accepter ou non la solution de mĂ©diation proposĂ©e. Le client est libre d’accepter ou de refuser la solution proposĂ©e afin de rĂ©soudre son litige avec le vendeur. Il doit faire part de sa rĂ©ponse dans les 10 jours Ă  compter de la solution de mĂ©diation proposĂ©e. Il est prĂ©cisĂ© que l’avis donnĂ© par le MĂ©diateur du e-commerce n’est pas un jugement ; la solution proposĂ©e peut donc ĂȘtre diffĂ©rente d’une dĂ©cision judiciaire. 12. CaractĂšre dĂ©finitif d’une mĂ©diation acceptĂ©e. Du fait de la libertĂ© Ă©voquĂ©e ci-dessus, une fois le compromis acceptĂ© par l’entreprise et le client, il n’est plus possible, sauf Ă  annuler la mĂ©diation, de revenir sur ce qui a Ă©tĂ© proposĂ© et acceptĂ© prĂ©alablement. Les engagements des entreprises 1. Information directe du dispositif et de l’adhĂ©sion. En adhĂ©rant Ă  la FEVAD, les entreprises ont accĂšs Ă  la mĂ©diation du MĂ©diateur, compĂ©tent en cas de litige avec un de leurs consommateurs. Elles informent les consommateurs via une mention, lisible, facilement accessible et disponible sur leur site internet, comme par exemple, dans leurs conditions gĂ©nĂ©rales de vente et, par ailleurs, lors leurs Ă©changes avec les consommateurs en cas de litige non rĂ©solu. 2. DĂ©signation d’un correspondant mĂ©diation. Pour faciliter le contact avec le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD, l’entreprise dĂ©signe une personne habilitĂ©e Ă  Ă©changer et dialoguer tout au long du processus de mĂ©diation avec le MĂ©diateur. 3. Bonne foi sur le fond du dossier de mĂ©diation et respect mutuel. 6 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Pour le bon dĂ©roulement du processus amiable de rĂšglement des litiges, la bonne foi est un point essentiel que le professionnel doit respecter. Il ne doit pas tenir des propos diffamants ou injurieux qui vont Ă  l’encontre du principe de mĂ©diation reposant sur la bonne volontĂ© des parties et qui entraĂźneraient alors la fin de la mĂ©diation. 4. Suivi Ă©lectronique du dossier selon la forme demandĂ©e. Le professionnel s’engage Ă  utiliser les outils techniques mis Ă  sa disposition. 5. ConfidentialitĂ© pendant et aprĂšs la mĂ©diation. Le professionnel s’engage Ă  ne pas divulguer les informations liĂ©es Ă  la rĂ©solution de son cas en mĂ©diation pendant et aprĂšs le processus. 6. PossibilitĂ© de se faire reprĂ©senter par un avocat, de se faire assister par toute personne de son choix ou encore de faire appel Ă  un expert. Lors du processus de mĂ©diation, Ă  tout moment, le client peut faire appel Ă  un avocat ou Ă  toute personne de son choix. Il lui est Ă©galement possible de demander l’intervention d’un expert. Les frais inhĂ©rents Ă  l’intervention de ces personnes sont Ă  la charge du client. En cas de demande conjointe d’expertise, les frais sont partagĂ©s entre le client et l’entreprise. 7. Pas d’action judiciaire pendant la mĂ©diation. La mĂ©diation est un processus extrajudiciaire de rĂšglement des litiges. Si le professionnel agit en justice, il peut tout Ă  fait le faire mais la mĂ©diation devra s’arrĂȘter. 8. Libre d’arrĂȘter le processus de mĂ©diation Ă  tout moment, aprĂšs justification par Ă©crit. La mĂ©diation est un processus volontaire, le professionnel peut dĂ©cider Ă  tout moment de stopper le processus de rĂšglement amiable quand il le souhaite. Il est tenu toutefois de motiver par Ă©crit sa dĂ©cision. 9. Justification par Ă©crit du non suivi de la solution de mĂ©diation proposĂ©e. La solution de mĂ©diation proposĂ©e peut donc ĂȘtre diffĂ©rente d’une dĂ©cision judiciaire. La mĂ©diation est un processus volontaire, le professionnel peut dĂ©cider de ne pas accepter et de ne pas mettre en Ɠuvre la solution proposĂ©e. Il doit faire part de sa rĂ©ponse dans les 10 jours Ă  compter de la solution de mĂ©diation proposĂ©e. Il est tenu, par ailleurs, de motiver, au MĂ©diateur, par Ă©crit, sa dĂ©cision. 10. Participation au financement global du dispositif de mĂ©diation. En adhĂ©rant Ă  la FEVAD, le professionnel accĂšde au dispositif de mĂ©diation et Ă  un nombre de cas annuels pouvant ĂȘtre pris en charge par le service du MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD. Cela fait partie du coĂ»t de son adhĂ©sion. Au-delĂ  du nombre de cas annuels prĂ©vus dans l’adhĂ©sion, un coĂ»t forfaitaire par cas supplĂ©mentaire sera facturĂ© au professionnel. Le professionnel informe le consommateur de l’existence du dispositif de mĂ©diation compĂ©tent en cas de litige. Il communique au consommateur les coordonnĂ©es du MĂ©diateur. 7 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 11. Prise en charge du coĂ»t forfaitaire par saisine. Pour les cas nĂ©cessitant un examen approfondi par le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD, le professionnel sera facturĂ©, en surplus de l’adhĂ©sion Ă  la FEVAD qui prĂ©voit l’accĂšs au service, d’un coĂ»t forfaitaire par dossier. Information gĂ©nĂ©rale Chaque annĂ©e, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD publie son Rapport relatant l’activitĂ© annuelle du service de mĂ©diation. Nous offrons Livraisonofferte Garantie10 ans Bijouxsur mesure PaiementsĂ©curisĂ© Service clientĂ  votre Ă©coute Certificatd'authenticitĂ© MiseĂ  taille Gravuregratuite Paiement enplusieurs fois

PierreNoreau et Samia Amor, « MĂ©diation familiale : de l’expĂ©rience sociale Ă  la pratique judiciarisĂ©e », dans : Marie-Christine Saint-Jacques, Daniel Turcotte, Sylvie Drapeau, Richard Cloutier, Familles en transformation. La vie aprĂšs la sĂ©paration

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1Quand, en 1995, Profession Banlieue [1] engageait ses premiers travaux sur les mĂ©diatrices sociales et culturelles, appelĂ©es Ă  l’époque femmes-relais, la premiĂšre question portait sur le bien-fondĂ© de parler de professionnalisation. S’agissait-il d’un nouveau mĂ©tier ou d’une solidaritĂ© de voisinage dont il ne fallait surtout pas faire un mĂ©tier ? Aussi, pour comprendre l’émergence de ce mĂ©tier, est-il nĂ©cessaire de revenir sur la transformation sociale, Ă©conomique et urbaine de la France Ă  la fin des Trente Glorieuses et de l’État-providence. Le basculement des annĂ©es 1975 et la spĂ©cialisation des territoires 2Les annĂ©es soixante-quinze sont marquĂ©es par la concomitance du choc pĂ©trolier, des premiĂšres restructurations industrielles et de leurs consĂ©quences sur l’emploi et les politiques d’immigration, et de transformations lĂ©gislatives dans le domaine du logement. Jusqu’alors, la France connaissait le plein emploi et le progrĂšs semblait sans limite. L’État-providence, l’État social, Ă©tait en capacitĂ© de gĂ©rer les situations d’exclusion sociale, une expression d’ailleurs quasiment inexistante Ă  l’époque [2]. 3Avec les restructurations industrielles, le chĂŽmage va progresser inexorablement jusqu’à la fin des annĂ©es quatre-vingt-dix et touchera trĂšs prioritairement les salariĂ©s les moins qualifiĂ©s ouvriers spĂ©cialisĂ©s et manƓuvres parmi lesquels les Ă©trangers sont surreprĂ©sentĂ©s. De 1975 Ă  1990, 40% des postes de travail occupĂ©s par les Ă©trangers dans l’industrie sont supprimĂ©s, et si le taux de chĂŽmage des Français a doublĂ© pendant cette pĂ©riode, celui des Ă©trangers a quadruplĂ©. 4Aussi, dĂšs 1973, prĂ©occupĂ© par le ralentissement de la croissance Ă©conomique et soucieux de limiter le nombre de travailleurs immigrĂ©s, le gouvernement dĂ©cide l’arrĂȘt officiel de l’immigration. Par contre, il instaure en 1976 le droit au regroupement familial. Cette mesure entraĂźne une modification de la structure sociodĂ©mographique des Ă©trangers en France, avec un poids plus important des femmes et des enfants ainsi que le besoin de logements plus grands. La situation s’amĂ©liorera avec le logement social et les grands ensembles construits dans les annĂ©es soixante pour rĂ©pondre Ă  la crise du logement dramatique de l’époque, Ă  la rĂ©sorption des bidonvilles et Ă  l’arrivĂ©e des rapatriĂ©s d’AlgĂ©rie. 5Avant 1977 et la loi qui porte la rĂ©forme du financement du logement et crĂ©e les prĂȘts pour l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, les HLM logeaient essentiellement des classes moyennes, cadres moyens, enseignants, employĂ©s, ouvriers professionnels ou jeunes couples. En rendant possible l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, cette loi entraĂźnera une modification des occupants du parc social, avec l’arrivĂ©e de mĂ©nages plus modestes qui se logeaient dans l’habitat ancien souvent insalubre des centres-villes, et de nombreux travailleurs immigrĂ©s qui trouvent enfin des logements assez grands pour faire venir leur famille. 6Toutes ces transformations vont modifier profondĂ©ment le paysage urbain de la France et favoriser la spĂ©cialisation de certains territoires dans l’accueil des familles en difficultĂ© Ă©conomique et sociale, parmi lesquelles beaucoup de familles immigrĂ©es, et la fuite de ceux qui le peuvent par crainte de la contamination de la pauvretĂ© [3]. Aux postes d’avant-garde des femmes 7La prise en compte par les pouvoirs publics de cette situation donne naissance en 1982 Ă  la politique de la ville. Mais ces transformations ont Ă©galement des incidences sur les politiques sociales, fragilisĂ©es par les lois de dĂ©centralisation de 1982 et le transfert des compĂ©tences sociales aux collectivitĂ©s locales. C’est dans ce contexte qu’apparaĂźtront ceux que l’on appellera les nouveaux acteurs sociaux », issus des territoires, qui vont utiliser les possibilitĂ©s offertes par la politique de la ville – et ses financements – pour tenter d’aider les familles dans l’accĂšs Ă  leurs droits. 8Les mĂ©diatrices sociales et culturelles appartiennent Ă  cette gĂ©nĂ©ration de nouveaux acteurs sociaux, provenant des quartiers d’habitat social, issus de l’immigration, dont l’apparition se situe Ă  la fin des annĂ©es 1980. Ce sont des femmes qui spontanĂ©ment vont s’organiser d’abord individuellement, puis en association pour accompagner leurs voisines dans leurs dĂ©marches Ă  la PMI protection maternelle et infantile, au service social ou encore Ă  la prĂ©fecture. Elles s’appuient sur leur expĂ©rience personnelle, en particulier sur leur propre parcours de vie, et sur leur connaissance des modes de vie des populations pour lesquelles elles interviennent. C’est cette proximitĂ© des femmes-relais mĂ©diatrices avec les familles qui rend le travail possible par une traduction culturelle entre des personnes et des univers sociaux qui ont du mal Ă  se comprendre, Ă  se parler ; par la levĂ©e des rĂ©ticences des familles face Ă  des services sociaux trop souvent vĂ©cus comme des services de contrĂŽle. 9Ces nouveaux modes d’intervention des femmes-relais vont convaincre les pouvoirs publics qui publient diffĂ©rentes circulaires permettant leur dĂ©veloppement. La premiĂšre date de 1993, quand Simone Veil ministre des Affaires sociales, de la SantĂ© et de la Ville rĂ©serve 1 000 contrats emplois solidaritĂ© pour les femmes-relais, mais ce sont surtout la circulaire de Martine Aubry ministre de l’Emploi et de la SolidaritĂ© crĂ©ant les emplois-jeunes en 1997, puis celle de Claude Bartolone ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Ville avec les adultes-relais en 2000 qui permettront le dĂ©veloppement de ce nouveau mode d’intervention sociale. 10MĂȘme s’il ne s’agit que d’emplois aidĂ©s, rĂ©servĂ©s aux quartiers de la politique de la ville, ces diffĂ©rentes circulaires favoriseront le dĂ©veloppement mais surtout la diversification des champs d’intervention de la mĂ©diation sociale espace public, transports, bailleurs sociaux, milieu scolaire, hĂŽpital
 La mĂ©diation sociale culminera Ă  20 000 mĂ©diateurs sociaux en 2000, avec le dispositif emplois-jeunes
 Aujourd’hui, les mĂ©diateurs sociaux sont estimĂ©s Ă  12 000 sur l’ensemble du territoire. 11Ce foisonnement d’initiatives a fait de la mĂ©diation sociale une nouvelle pratique de l’intervention sociale qui s’avĂšre incontournable. Mais la multiplicitĂ© des modes et lieux d’intervention, des publics touchĂ©s la rende quelque peu illisible et source de nombreuses critiques. Quels liens peut-on faire entre les femmes-relais qui accompagnent leurs voisines dans les services et administrations et les agents locaux de mĂ©diation sociale qui sĂ©curisent l’espace public ? Quand les institutions s’en mĂȘlent 12La mĂ©diation sociale trouve une premiĂšre reconnaissance en 2000 avec le rapport de Claude BrĂ©van et Paul Picart sur les nouveaux mĂ©tiers de la ville, qui parle de la plus-value sociale majeure de ces emplois » qui interrogent fortement de nombreux mĂ©tiers traditionnels, notamment ceux du travail social » [4]. Dans la foulĂ©e, un groupe de travail interministĂ©riel prĂ©cise en octobre 2001, dans la Charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale [5], le cadre d’intervention des mĂ©diateurs sociaux la neutralitĂ© et l’impartialitĂ©, la nĂ©gociation et le dialogue, le libre consentement et la participation des habitants, la mobilisation des institutions, la protection des droits et des personnes et le respect des droits fondamentaux. 13Les premiĂšres actions de professionnalisation des mĂ©diateurs sociaux se mettent en place avec la DIV DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la ville et la DGAS Direction gĂ©nĂ©rale de l’action sociale, tandis que l’Éducation nationale crĂ©e un CAP Agent de prĂ©vention et mĂ©diation » et un Bac professionnel Services de proximitĂ© et vie locale ». Jeunesse et Sports dĂ©veloppe un BPJEPS Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport option MĂ©diation sociale » ; l’Afpa Association pour la formation professionnelle des adultes lance ses titres professionnels Agent de mĂ©diation d’information et de service » AMIS, niveau V et Technicien mĂ©diation services » TMS, niveau IV. Le secteur professionnel s’organise 14Les associations et structures de mĂ©diation sociale, elles aussi, poursuivent leur travail de professionnalisation. Elles s’organisent en rĂ©seau, fĂ©dĂ©ration, coordination. Ainsi, la FĂ©dĂ©ration des associations de mĂ©diation sociale et culturelle de Seine-Saint-Denis est créée en juillet 2000 pour soutenir, promouvoir et dĂ©velopper la qualification et la professionnalisation des “femmes-relais” terme gĂ©nĂ©rique actuellement utilisĂ© ». 15Du cĂŽtĂ© des agents de prĂ©vention et de mĂ©diation sociale, cinq structures intervenant Ă  AngoulĂȘme, Lille, Chalonsur-SaĂŽne, Marseille et Niort, engagent dĂ©but 2007 une dĂ©marche collective d’évaluation des apports de la mĂ©diation sociale. Elle sera suivie de la rĂ©daction d’un guide opĂ©rationnel [6] par ces cinq structures, la FĂ©dĂ©ration des associations de femmes-relais de Seine-Saint-Denis et le Point services aux particuliers de Lille MĂ©tropole, tous membres fondateurs en mai 2008 de France MĂ©diation, rĂ©seau d’acteurs de la mĂ©diation sociale. 16Sortir d’un manque de lisibilitĂ© et d’une forme d’infĂ©rioritĂ© 17Pour la premiĂšre fois, diffĂ©rents rĂ©seaux de la mĂ©diation sociale s’unissaient pour mettre en Ă©vidence les apports de cette nouvelle forme d’intervention sociale et sa diversitĂ© en fonction des territoires et publics rencontrĂ©s mĂ©diateur social et culturel, mĂ©diateur social dans l’espace public, dans les transports, le logement social, correspondant de nuit, mĂ©diateur social en milieu scolaire, de la santé  Et depuis
 18Tout ce chemin parcouru, dans un temps resserrĂ©, a conduit la mĂ©diation sociale Ă  sortir enfin d’un manque de lisibilitĂ© et d’une forme d’infĂ©rioritĂ© par rapport aux autres champs de la mĂ©diation mĂ©diations familiale et pĂ©nale, notamment, mais aussi par rapport aux travailleurs sociaux. 19Aussi, aprĂšs l’inscription de ce nouveau mĂ©tier au code ROME en 2012, France MĂ©diation sollicitait-il le CGET Commissariat gĂ©nĂ©ral Ă  l’égalitĂ© des territoires et le SG-CIPD SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du ComitĂ© interministĂ©riel de prĂ©vention de la dĂ©linquance pour initier et prĂ©sider les travaux d’élaboration d’une norme expĂ©rimentale Afnor de la mĂ©diation sociale avec l’ensemble des parties prenantes du mĂ©tier [7]. L’objectif n’était bien Ă©videmment pas de rigidifier les modes d’intervention des mĂ©diateurs sociaux, mais de faire reconnaĂźtre un mĂ©tier en rĂ©affirmant ses exigences et ses principes directeurs qui fondent sa dĂ©ontologie aller vers », aller au devant des populations sans attendre d’ĂȘtre sollicitĂ© ; et faire avec », c’est-Ă -dire redonner le pouvoir d’agir aux acteurs sans prendre leur place. 20La mĂ©diation sociale n’est bien sĂ»r pas le remĂšde miracle » aux difficultĂ©s sociales, aux tensions urbaines, Ă  l’accĂšs aux droits ou encore Ă  la lutte contre l’isolement. NĂ©anmoins, parce qu’elle nĂ©cessite un processus de libre adhĂ©sion, elle peut rĂ©ussir lĂ  oĂč d’autres formes d’intervention ont Ă©chouĂ©. C’est pourquoi les mĂ©diateurs doivent pouvoir s’appuyer sur un cadre professionnel, garant d’une intervention de qualitĂ©. C’est Ă  ce prix que la mĂ©diation sociale trouvera sa pleine et entiĂšre reconnaissance. 21Mais comment ne pas s’inquiĂ©ter des propos du rapport Raoul sur le dispositif adultes-relais qui porte prĂšs de 4 000 mĂ©diateurs sociaux [8] ? Si, au regard des objectifs de la politique de la ville, le bilan est plutĂŽt positif, il est plus mitigĂ© sur ses rĂ©sultats en termes de sorties positives du dispositif 58%. L’augmentation des crĂ©dits allouĂ©s aux plans de professionnalisation et l’obligation de formation, notamment en mĂ©diation sociale, sont positives. Mais doit-on s’en fĂ©liciter s’il n’y a pas pĂ©rennisation des postes ? S’agit-il juste d’accompagner les mĂ©diateurs sociaux dans un changement d’emploi ? Ainsi est maintenue l’ambiguĂŻtĂ© entre reconnaissance d’un mĂ©tier Ă  part entiĂšre et dispositif d’insertion
 22La norme Ă©tait publiĂ©e en dĂ©cembre 2016. EspĂ©rons que la certification Afnor des structures qui portent les emplois de mĂ©diation sociale soit la derniĂšre marche de cette longue histoire pour la reconnaissance du mĂ©tier. Notes [1] Profession Banlieue est le centre de ressources politique de la ville de Seine-Saint-Denis. [2] R. Lenoir, Les exclus, Le Seuil, 1974. [3] É. Maurin, Le ghetto français. EnquĂȘte sur le sĂ©paratisme social, La RĂ©publique des idĂ©es/Seuil, 2004. [4] C. BrĂ©van et P. Picard, Une nouvelle ambition pour les villes, de nouvelles frontiĂšres pour les mĂ©tiers, Rapport au ministre de la Ville, septembre 2000. [5] Document Ă©tabli et adoptĂ© par le groupe de travail interministĂ©riel et interpartenarial sur les emplois dits de mĂ©diation sociale », visĂ© par le comitĂ© interministĂ©riel des villes en date du 01/10/2001. [6] Évaluation de l’utilitĂ© sociale de cinq structures de mĂ©diation sociale, Les Éditions de la DIV, 2009. [7] Cf. article sur la norme pp. 40-42. [8] Le contrat adultes-relais, un dispositif de la politique de la ville Ă  prĂ©server, Rapport d’information de M. Daniel Raoul, fait au nom de la commission des finances n° 128 2016-2017 - 17 novembre 2016.
CharteĂ©thique des mĂ©diateurs dans les conflits administratifs p.16 . 3 . 1. Une convention relative Ă  la mise en Ɠuvre de la mĂ©diation dans les litiges administratifs entre le Conseil d’État et le Conseil national des barreaux . La mĂ©diation en tant que mode alternatif de rĂšglement des litiges, a connu un essor rĂ©cent avec la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation
Charte de mĂ©diation de la consommation MĂ©diation de la consommation & Patrimoine PrĂ©ambule En date du 21 mai 2013, le parlement europĂ©en et le conseil votaient une directive relative au rĂšglement extra judiciaire des litiges de consommation et un rĂšglement pour la rĂ©solution en ligne de ces litiges. La directive a Ă©tĂ© transposĂ©e en France par l’ordonnance n° 2015 1033 du 20 aoĂ»t 2015 et deux dĂ©crets des 30 octobre et 7 dĂ©cembre 2015. Ces textes sont intĂ©grĂ©s au sein des articles L611-1 et suivants et et suivants du code de la Consommation. Les principales obligations d’une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation au regard du code dela consommation L’entitĂ© de mĂ©diation est dĂ©signĂ©e pour 3 ans minimum, renouvelable avec l’accord de la Commission d’Evaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de consommation CECMC. Elle doit ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©e par la CECMC en fonction notamment des critĂšres de compĂ©tence et d’indĂ©pendance mentionnĂ©s aux articles et suivants du code de la consommation. Elle doit ĂȘtre accessible aux consommateurs et doit pouvoir ĂȘtre saisie en ligne et par courrier. Son inscription sur la liste de la Commission europĂ©enne lui vaut d’ĂȘtre reliĂ©e Ă  la plateforme europĂ©enne de rĂšglement en ligne des litiges de la consommation. La plateforme europĂ©enne de rĂ©solutions de litiges en ligne RLL est accessible depuis le 15 fĂ©vrier 2016 Ă  l’adresse suivante https// L’entitĂ© de mĂ©diation doit informer le consommateur de l’irrecevabilitĂ© de son dossier dans les 3 semaines Ă  compter de la rĂ©ception de celui-ci. L’issue de la mĂ©diation doit intervenir dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la notification aux parties de sa saisine. Le processus de mĂ©diation doit respecter les dispositions mentionnĂ©es dans le code de la consommation. PrĂ©sentation de MCP MCP est une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation agréée par la commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation CECMC La structure de dĂ©part est composĂ©e d’un gĂ©rant qui assume Ă©galement la fonction de mĂ©diateur. En cas d’un nombre important de demandes de mĂ©diations, d’autres mĂ©diateurs, personnes physiques, seront recrutĂ©s au sein de MCP. Dans cette nouvelle configuration, un responsable mĂ©diation sera dĂ©signĂ©. C’est ce responsable qui rĂ©ceptionnera les saisines et les rĂ©partira auprĂšs des mĂ©diateurs, personnes physiques. Les mĂ©diateurs, personnes physiques, de MCP s’engagent Ă  respecter les exigences du code la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation. Article 1. Champ de la mĂ©diation de consommation La mĂ©diation des litiges de la consommation s’applique aux litiges contractuels nationaux ou transfrontaliers entre un consommateur et un professionnel portant sur l’exĂ©cution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. On entend par consommateur, toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. On entend par professionnel, toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e qui agit Ă  des fins qui entrent dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. La mĂ©diation de la consommation est mise en Ɠuvre Ă  la demande du consommateur. N’entrent pas dans son champ de compĂ©tence les litiges entre professionnels, les rĂ©clamations portĂ©es par le consommateur auprĂšs du service clientĂšle du professionnel, les nĂ©gociations directes entre le consommateur et le professionnel, les tentatives de conciliation ou de mĂ©diation ordonnĂ©es par un tribunal saisi du litige de consommation, les procĂ©dures introduites par un professionnel contre un consommateur Ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des litiges de consommation les litiges visant les services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral non Ă©conomique, les prestataires publics de l’enseignement supĂ©rieur et les services de santĂ© fournis par des professionnels de la santĂ© aux patients pour Ă©valuer, maintenir ou rĂ©tablir leur Ă©tat de santĂ©, y compris la prescription , l’administration et la fourniture de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Article 2. Le mĂ©diateur, personne physique DĂ©signation Les mĂ©diateurs, personnes physiques, appartenant Ă  l’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP sont tous formĂ©s Ă  la mĂ©diation et disposent de bonnes connaissances juridiques, notamment en matiĂšre de consommation. Pour chaque mandat d’une durĂ©e de trois ans confiĂ©, dans le cadre d’une convention, par un professionnel, MCP dĂ©signe un ou plusieurs mĂ©diateurs et soumet leurs noms pour validation Ă  la CECMC, elle lui communique Ă©galement tout document permettant d’attester de leur compĂ©tence et de leur indĂ©pendance par rapport au professionnel concernĂ©. L’entitĂ© de mĂ©diation MCP ne peut ĂȘtre rĂ©voquĂ©e le temps de la durĂ©e de la convention sauf cas de force majeure. Le mĂ©diateur, personne physique, aide les parties Ă  rechercher une solution nĂ©gociĂ©e Ă  leur diffĂ©rend. Le mĂ©diateur en charge du dossier de mĂ©diation proposera, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, une solution pour rĂ©gler le litige conformĂ©ment aux rĂšgles reprises Ă  l’article 3 de la prĂ©sente charte. CompĂ©tence et efficacitĂ© Le mĂ©diateur, personne physique, est dĂ©signĂ© au regard de sa formation Ă  la mĂ©diation et de ses compĂ©tences juridiques notamment en droit de la consommation pour rendre des propositions de solution en droit comme en Ă©quitĂ©. Il s’engage Ă  actualiser rĂ©guliĂšrement ses connaissances. ImpartialitĂ© et indĂ©pendance Le MĂ©diateur, personne physique, s’oblige Ă  ne pas prendre parti ni privilĂ©gier l’une ou l’autre des parties en mĂ©diation. Il s’interdit d’accepter une mĂ©diation avec de personnes avec lesquelles il a des liens d’ordre privĂ©, professionnel, Ă©conomique, de conseil ou d’autre. L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP et le mĂ©diateur, personne physique, s’engagent Ă  signaler Ă  la Commission d’Évaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de la consommation tout dossier susceptible de crĂ©er une situation de conflit d’intĂ©rĂȘt ainsi que tout changement de statut ou de profession qui interviendrait postĂ©rieurement Ă  son agrĂ©ment par la CECMC. Le MĂ©diateur, personne physique, s’engage au surplus, s’il est avocat, Ă  ne pas prendre comme client, que ce soit dans son activitĂ© de conseil ou en vue d’une procĂ©dure, le professionnel ou le consommateur qui aurait fait l’objet d’une mĂ©diation et ce, pendant la durĂ©e de son mandat et deux ans postĂ©rieurement Ă  celui-ci. Le mĂ©diateur, personne physique, exerce sa mission au sein de l’entitĂ© MCP en toute indĂ©pendance et ne reçoit aucune instruction de qui que ce soit. Si au cours du processus de mĂ©diation, le mĂ©diateur constate l’existence d’un Ă©lĂ©ment de nature Ă  mettre en cause son indĂ©pendance et/ou son impartialitĂ© ou sa neutralitĂ© ou sa disponibilitĂ©, il en informe les parties. Sur accord Ă©crit de celles-ci, il poursuit sa mission. Dans le cas contraire, il suspend la mĂ©diation. Le responsable mĂ©diation de MCP procĂšde alors au remplacement de ce mĂ©diateur si les parties le demandent ConfidentialitĂ© Le mĂ©diateur est soumis Ă  une obligation de confidentialitĂ©. Il ne divulgue ni ne transmet Ă  quiconque le contenu des entretiens ni aucune information recueillie dans le cadre de la mĂ©diation. Cette obligation existe Ă©galement pour le responsable mĂ©diation de MCP. Aucune des propositions de solution que le mĂ©diateur est amenĂ© Ă  rendre ne peut ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de tiers au diffĂ©rend en cause. Ainsi, les parties, le mĂ©diateur et toute personne assistant Ă  la mĂ©diation y compris tout co-mĂ©diateur ou mĂ©diateur en formation sont tenus Ă  la plus stricte confidentialitĂ©. Aucune constatation, dĂ©claration ou proposition faite au cours de la mĂ©diation ne peut ĂȘtre utilisĂ©e ultĂ©rieurement, mĂȘme en Justice, sauf accord exprĂšs et Ă©crit des parties. Article 3. Le processus de mĂ©diation de la consommation Saisine de MCP L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP est saisie par le consommateur. Il existe deux maniĂšres de dĂ©poser une demande de mĂ©diation Soit en ligne sur Soit par voie postale MĂ©diation de la Consommation & Patrimoine 12 square Desnouettes 75015 Paris Le consommateur indique les informations suivantes Ses coordonnĂ©es complĂštes nom et prĂ©nom Ses informations de contact tĂ©lĂ©phone et/ou adresse mail, adresse postale La nature de la demande L’exposĂ© et la description de son litige, Toutes les piĂšces et documents factuels utiles Ă  la comprĂ©hension et Ă  l’analyse du dossier mĂ©diateur Les Ă©changes intervenus avec l’entreprise attestant d’une tentative de rĂ©solution du litige directement auprĂšs du professionnel concernĂ© ; Ses attentes concernant l’action du mĂ©diateur et la solution qu’il envisage. En cas de reprĂ©sentation par un tiers telle une association de consommateurs ou un avocat, la procuration dĂ©livrĂ©e Ă  celui-ci. RĂ©ception de la saisine Une fois saisi par le consommateur, le responsable mĂ©diation de MCP vĂ©rifie que le litige concerne un professionnel qui a dĂ©signĂ© MCP comme entitĂ© agréée de mĂ©diation de la consommation. Le responsable mĂ©diation envoie alors pour traitement le dossier au mĂ©diateur, personne physique, agréé par la CECMC pour intervenir dans le cadre de la convention signĂ©e avec le professionnel concernĂ©. Le mĂ©diateur, personne physique, signe un document indiquant qu’il n’est pas en situation de conflit d’intĂ©rĂȘt conformĂ©ment Ă  l’article du code de la consommation. Examen de la recevabilitĂ© du dossier Elle est effectuĂ©e par le mĂ©diateur, personne physique, dĂ©signĂ©. Le mĂ©diateur vĂ©rifiera dans un premier temps si les conditions de recevabilitĂ© du dossier sont remplies, c’est-Ă -dire Le consommateur justifie avoir au prĂ©alable tentĂ© de rĂ©soudre son litige auprĂšs du professionnel par une rĂ©clamation Ă©crite selon les modalitĂ©s prĂ©vues le cas Ă©chĂ©ant dans le contrat; Le litige n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment examinĂ© ou n’est pas en cours d’examen par un autre mĂ©diateur ou devant un tribunal; La demande n’est pas manifestement infondĂ©e ou abusive; Le consommateur a introduit sa demande dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs du professionnel ; Le litige entre dans le champ de compĂ©tence de MCP c’est-Ă -dire si le litige concerne un professionnel avec lequel MCP a signĂ© une convention. Si la demande est recevable Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier confirme la recevabilitĂ© de la demande de mĂ©diation auprĂšs du consommateur et du professionnel concernĂ© avec copie au responsable mĂ©diation de MCP, par voie Ă©lectronique ou courrier simple, dans les trois semaines de la rĂ©ception du dossier par MCP. Le courrier devra Ă©galement prĂ©ciser que l’issue de la mĂ©diation interviendra au plus tard dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine et que, en cas de litige complexe, ce dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  tout moment. En cas de prolongation du dĂ©lai, les parties en sont informĂ©es immĂ©diatement la rĂ©ponse apportĂ©e par le mĂ©diateur pourra ĂȘtre diffĂ©rente de celle rendue par un juge; Ă  tout moment, les parties peuvent se retirer du processus de mĂ©diation de la consommation. Le mĂ©diateur prĂ©cise dans le courrier envoyĂ© au professionnel le niveau anticipĂ© de difficultĂ© du dossier conformĂ©ment Ă  l’article 2. Cela informera ce dernier du barĂšme qui sera appliquĂ©. L’absence de rĂ©ponse du professionnel dans les huit jours de l’envoi du courrier vaut refus d’entrer dans le processus de mĂ©diation. Si la demande n’est pas recevable En cas de non recevabilitĂ© de sa demande, le consommateur est informĂ© par le mĂ©diateur, dans un dĂ©lai de trois semaines Ă  compter de la rĂ©ception de son dossier, du rejet de sa demande de mĂ©diation et des raisons de l’irrecevabilitĂ©. En cas d’absence de recours prĂ©alable du consommateur auprĂšs du professionnel, le mĂ©diateur pourra adresser au professionnel le dossier du consommateur aprĂšs avoir informĂ© le consommateur de cette transmission sauf avis contraire de sa part formulĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours. DĂ©roulement mĂ©diation La mĂ©diation se dĂ©roulera selon les dispositions des articles et suivants ainsi que et suivants du code de la consommation. Le mĂ©diateur rappelle aux parties que la mĂ©diation des litiges de consommation est soumise Ă  l’obligation de confidentialitĂ©. Le mĂ©diateur apprĂ©cie le type de mĂ©diation qu’il utilisera, notamment selon les modalitĂ©s suivantes MĂ©diations simples dossiers ne demandant pas une Ă©tude longue par le mĂ©diateur, ni de recherches complĂ©mentaires, ni nĂ©cessitant des contacts tĂ©lĂ©phoniques de deux heures au total avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations complexes dossiers demandant une Ă©tude approfondie du mĂ©diateur et/ou de nombreux Ă©changes avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations en prĂ©sentiel Etude approfondie, prise de contact avec les parties, organisation de rĂ©unions de mĂ©diations en prĂ©sence des parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. A l’issue de la mĂ©diation et, conformĂ©ment Ă  l’article R 612-4 du code de la consommation, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, le mĂ©diateur, personne physique, fera connaitre Ă  celles-ci la solution qu’il propose pour rĂ©gler le litige, par courrier simple ou par voie Ă©lectronique, et leur rappelle que les parties sont libres d’accepter ou de refuser cette solution ; la participation Ă  la mĂ©diation n’exclut pas la possibilitĂ© d’un recours devant une juridiction ; la solution proposĂ©e par le mĂ©diateur peut ĂȘtre diffĂ©rente de la dĂ©cision qui serait rendue par un juge; Le mĂ©diateur prĂ©cisera Ă©galement les effets juridiques de l’acceptation ou du refus de la proposition de solution et le dĂ©lai dans lequel les parties devront se dĂ©cider. La solution proposĂ©e est une solution personnalisĂ©e qui sera adaptĂ©e Ă  chaque litige particulier. Les parties disposent d’un dĂ©lai d’un mois pour accepter ou refuser la proposition de solution du MĂ©diateur personne physique. L’absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai Ă©quivaut Ă  un refus. Le mĂ©diateur, personne physique, informe les parties de cette rĂšgle dans le courrier de notification de sa proposition et met Ă  leur disposition un formulaire permettant une acceptation expresse de la solution proposĂ©e. ConformĂ©ment Ă  l’article R 612-5 du code de la consommation, le processus de mĂ©diation a une durĂ©e maximum de quatre-vingt-dix jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine. Le dĂ©lai de quatre-vingt-dix jours peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  l’initiative du mĂ©diateur en cas de litige complexe. Il en avertit dans ce cas immĂ©diatement les parties. Article 4. Suivi de la mĂ©diation et archivage du dossier Le responsable mĂ©diation veille au respect du dĂ©lai de trois semaines pour informer le consommateur en cas d’irrecevabilitĂ© de sa demande de mĂ©diation et du dĂ©lai de de quatre-vingt-dix pour aboutir Ă  l’issue de la mĂ©diation sauf prolongation en cas de dossier complexe et tient Ă  jour un calendrier. Sans nouvelle du mĂ©diateur en charge du dossier 10 jours avant l’expiration du dĂ©lai de 90 jours, il contacte le mĂ©diateur et lui demande l’état d’avancement du dossier. Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier peut acter les acceptations ou refus dans un constat de clĂŽture de mĂ©diation qui est adressĂ© aux parties. Il sera informĂ© de toute difficultĂ© dans la mise en Ɠuvre de la solution approuvĂ©e par les parties. Si les parties souhaitent rĂ©diger un protocole d’accord, cette dĂ©marche relĂšve de leur seule initiative et engage leur propre responsabilitĂ©. La rĂ©daction d’un tel document intervient aprĂšs l’achĂšvement de la mission du mĂ©diateur qui ne peut, en consĂ©quence, y participer. L’archivage des dossiers de saisine et des dossiers de mĂ©diation sera pris en charge par MCP. Les dossiers seront conservĂ©s pendant 2 ans sauf disposition contraire des textes. Article 5. Langue Les rĂ©clamations sont reçues et traitĂ©es pour le moment en langue française. Article 6. Frais et honoraires de la mĂ©diation La mĂ©diation est gratuite pour le consommateur les frais Ă©tant supportĂ©s en intĂ©gralitĂ© par le professionnel. Toutefois, si le consommateur souhaite se faire assister par un conseil avocat, expert, association de consommateurs 
, les frais demeurent Ă  sa charge. En cas de demande conjointe d’un expert, les frais d’expertise peuvent ĂȘtre parta
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Eneffet, aujourd'hui, la majoritĂ© des chiens de mĂ©diation actifs ont Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s par les intervenants qui les mobilisent sans que ceux-ci n'aient de compĂ©tences en Ă©ducation canine. Cela pose des problĂšmes de deux ordres : le chien peut ĂȘtre stressĂ© parce que les ordres qu'il reçoit sont inadaptĂ©s et il peut adopter des
The European Social Charter is a Council of Europe treaty that guarantees fundamental social and economic rights as a counterpart to the European Convention on Human Rights, which refers to civil and political rights. It guarantees a broad range of everyday human rights related to employment, housing, health, education, social protection and welfare. The Charter lays specific emphasis on the protection of vulnerable persons such as elderly people, children, people with disabilities and migrants. It requires that enjoyment of the abovementioned rights be guaranteed without discrimination. No other legal instrument at pan-European level can provide such an extensive and complete protection of social rights as that provided by the Charter, which also serves as a point of reference in European Union law; most of the social rights in the EU Charter of Fundamental Rights are based on the relevant articles of the Charter. The Charter is therefore seen as the Social Constitution of Europe and represents an essential component of the continent’s human rights architecture. The 7th edition of the Collected texts provides an updated account of all of the relevant instruments of the Charter, and the functioning of the various bodies which participate in the monitoring procedures.
Chartede rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale Charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale publiĂ©e par la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle de la ville. Exploitation pĂ©dagogique. Je vous propose une exploitation pĂ©dagogique de cette charte sous forme d'un TD avec une proposition de correction. Les dispositions de cette charte s'appliquent aux mĂ©diateurs rĂ©gionaux ou interrĂ©gionaux, au mĂ©diateur national instituĂ©s par le dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t 2019 ainsi qu'aux membres des instances de mĂ©diation prĂ©sidĂ©es par ces dispositif de mĂ©diation est progressif et structurĂ© Article 1erObjet de la CharteAu-delĂ  du cadre rĂ©glementaire qui dĂ©finit le champ et les modalitĂ©s de la mise en Ɠuvre de la mĂ©diation dans la fonction publique hospitaliĂšre, la prĂ©sente Charte a pour objet de rappeler le cadre de l'action du mĂ©diateur national, des mĂ©diateurs rĂ©gionaux et interrĂ©gionaux et des membres des instances de mĂ©diation, de garantir un service de mĂ©diation professionnalisĂ©, au service de tous les professionnels et de tous les Ă©tablissements sanitaires, sociaux et prĂ©sente Charte a Ă©galement pour ambition de contribuer Ă  favoriser le bon fonctionnement et la coordination du rĂ©seau des mĂ©diateurs qui devront s'assurer de la cohĂ©rence des pratiques, de l'analyse pertinente des situations traitĂ©es et de la juste articulation de la mĂ©diation avec les conciliateurs locaux, internes aux Ă©tablissements ou situĂ©s au niveau 2ModalitĂ©s d'application de la CharteLes mĂ©diateurs et les membres des instances de mĂ©diation s'engagent Ă  respecter les rĂšgles Ă©thiques et dĂ©ontologiques exposĂ©es dans cette convient de distinguer la conciliation ou la mĂ©diation externe organisĂ©e au niveau de chaque Ă©tablissement ou, au niveau de la Commission rĂ©gionale paritaire CRP pour les praticiens hospitaliers le cas Ă©chĂ©ant, de la mĂ©diation telle qu'elle est structurĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t 2019 au niveau rĂ©gional ou interrĂ©gional et au niveau mĂ©diation s'applique Ă  tout diffĂ©rend entre professionnels des Ă©tablissements publics de santĂ©, sociaux et mĂ©dico-sociaux opposant soit un agent Ă  sa hiĂ©rarchie, soit des personnels entre eux dans le cadre de leurs relations professionnelles dĂšs lors qu'ils sont employĂ©s par le mĂȘme Ă©tablissement, le cas Ă©chĂ©ant au sein d'une direction commune ou au sein d'un mĂȘme groupement hospitalier de territoire GHT. Pour relever du dispositif prĂ©vu par le dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t 2019, ce diffĂ©rend doit porter une atteinte grave au fonctionnement normal du service et qu'il n'ait pas pu ĂȘtre rĂ©solu prĂ©alablement par des dispositifs de conciliation locale ou dans le cadre d'instances existantes. Un recours Ă  un dispositif de conciliation interne est mis en place Ă  l'initiative de l'Ă©tablissement. Celui-ci peut faire appel Ă  un conciliateur ou Ă  un mĂ©diateur externe lorsqu'il est partie concernĂ©e et/ou avec l'accord de toutes les autres 3Situations pouvant relever de la mĂ©diationSont exclus du champ de la mĂ©diation, les conflits sociaux, les diffĂ©rends relevant des instances reprĂ©sentatives du personnel ou faisant l'objet d'une saisine du DĂ©fenseur des droits, d'une procĂ©dure disciplinaire ou d'insuffisance professionnelle, et les diffĂ©rends relatifs Ă  des dĂ©cisions prises aprĂšs avis d'un comitĂ© mĂ©dical ou d'une commission de mĂ©diation ne concerne Ă©galement pas les conflits entre professionnels ou institutions et les usagers ou leurs les personnels hospitalo-universitaires et pour les personnels en formation disposant du statut Ă©tudiant, le mĂ©diateur, avant d'accepter la mĂ©diation, se concerte et coordonne son action avec le mĂ©diateur du rectorat ou celui de l'universitĂ© du ressort territorial concernĂ© ou encore avec le mĂ©diateur de l'Ă©ducation nationale et de l'enseignement supĂ©rieur si la mĂ©diation intervient au niveau du mĂ©diateur national. Une mĂ©diation conjointe peut ĂȘtre dĂ©cidĂ©e d'un commun 4Le processus de mĂ©diation doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© d'une phase de conciliation conduite au niveau des Ă©tablissementsLe niveau local est prĂ©fĂ©rentiellement celui de la mise en place de la conciliation interne doit relever de la seule compĂ©tence des Ă©tablissements qui les organiseront en fonction du contexte local et de la spĂ©cificitĂ© de leurs conciliation locale, interne Ă  l'Ă©tablissement, ou rĂ©gionale via la CRP vise Ă  proposer le rĂšglement d'un diffĂ©rend par une ou plusieurs personnes de confiance. Le conciliateur Ă©tablit avec les parties concernĂ©es un diagnostic, si possible partagĂ©, les conseille et les accompagne et, si nĂ©cessaire, intervient personnellement pour proposer des solutions Ă  leurs dĂ©faut de dispositif interne, les services et Ă©tablissements peuvent recourir ou proposer de recourir Ă  des intervenants externes mĂ©diateurs externes privĂ©s, cabinets spĂ©cialisĂ©s ou mĂ©diateurs professionnels libĂ©raux et, dans ce cas, ces derniers doivent garantir le respect absolu des obligations du mĂ©diateur et de la dĂ©ontologie de la mĂ©diation. Si cette option est privilĂ©giĂ©e, l'accord de chacune des parties concernĂ©es doit formellement ĂȘtre recueilli au les efforts dĂ©ployĂ©s au niveau local au sein des Ă©tablissements et des GHT doivent ĂȘtre encouragĂ©s, dĂ©veloppĂ©s et accompagnĂ©s la mise en Ɠuvre de dispositifs locaux de conciliation est indispensable avant tout recours au effet, de telles initiatives permettent de responsabiliser les professionnels Ă  tous les niveaux de l' dĂ©marches internes peuvent se concrĂ©tiser par une Ă©coute bienveillante au sein d'instances ou d'espaces de dialogue et d'Ă©changes confiĂ©e Ă  des personnes volontaires et sensibilisĂ©es Ă  la promotion et Ă  l'amĂ©lioration de la qualitĂ© ne sont pas associĂ©s directement Ă  la procĂ©dure de mĂ©diation, les services de prĂ©vention et de mĂ©decine du travail dans les Ă©tablissements qui en disposent peuvent aussi ĂȘtre conduits Ă  jouer un rĂŽle dans le processus de conciliation prĂ©vention, veille, repĂ©rage prĂ©coce de situations de travail inquiĂ©tantes et diagnostic en matiĂšre de risques psychosociaux et de souffrance au travail. Le mĂ©diateur pourra ainsi entendre le mĂ©decin du travail au regard de ses dispositif local, interne ou externe de conciliation propre Ă  l'Ă©tablissement est mobilisĂ© dĂšs le constat de l'existence d'un diffĂ©rend interpersonnel tel que dĂ©fini par le dĂ©cret, et n'ayant pu ĂȘtre rĂ©solu par le management. Son intervention a vocation Ă  s'inscrire dans un dĂ©lai raisonnable, qui ne saurait dĂ©passer trois mois. Au-delĂ  de trois mois, la rĂ©solution ou l'Ă©chec de la dĂ©marche locale pourra ĂȘtre 5Le processus de mĂ©diation au niveau rĂ©gional et inter-rĂ©gional et la fonction de mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gionalLa rĂšglementation prĂ©voit que lorsque la conciliation locale n'a pas abouti, le mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional peut ĂȘtre saisi dans les conditions prĂ©cisĂ©es dĂ©coupage territorial rĂ©gional et interrĂ©gional est prĂ©vu par dĂ©cret. Ainsi, 10 territoires sont dĂ©finis - Auvergne-RhĂŽne-Alpes ;- Bretagne/Pays de la Loire ;- Centre-Val de Loire/Bourgogne-Franche-ComtĂ© ;- Grand Est ;- Hauts de France/Normandie ;- Nouvelle Aquitaine ;- Occitanie ;- PACA/Corse ;- Ile-de-France ;- mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional est indĂ©pendant de toute hiĂ©rarchie administrative et agit dans le respect de l'Ă©thique et de la dĂ©ontologie de la mĂ©diation en adoptant les principes de neutralitĂ©, impartialitĂ© et confidentialitĂ© dans l'exercice de ses cas de difficultĂ©s rencontrĂ©es avec un mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional par l'ensemble des parties au diffĂ©rend, il peut ĂȘtre fait appel au mĂ©diateur national. Cette dĂ©marche ne s'envisage que sur la base d'un accord formel de l'ensemble des parties concernĂ©es par la instance rĂ©gionale/interrĂ©gionale de mĂ©diation est créée auprĂšs de chaque mĂ©diateur rĂ©gional/interrĂ©gional qui en assure la instance est composĂ©e de 10 membres 6 membres pour l'instance de mĂ©diation Outre-mer, nommĂ©s par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'ARS support, sur proposition du mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional, pour une durĂ©e maximale de trois ans renouvelable une dĂ©rogation Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, l'instance de mĂ©diation Outre-Mer est composĂ©e de six membres nommĂ©s par arrĂȘtĂ© des ministres chargĂ©s de la santĂ© et des affaires sociales, sur proposition du mĂ©diateur national, pour une durĂ©e maximale de trois ans renouvelable une nominations respectent - la paritĂ© hommes-femmes,- une reprĂ©sentation Ă©quilibrĂ©e des professionnels du monde hospitalier, social et mĂ©dico-social directeurs, mĂ©decins, pharmaciens, odontologistes, personnel soignant, mĂ©dicotechnique et de rééducation, personnel administratif, membres de cette instance sont chargĂ©s d'instruire le dossier, de rencontrer les parties concernĂ©es et de rĂ©unir toutes informations utiles Ă  la mĂ©diation, notamment les conclusions de la conciliation membres de ces instances s'engagent Ă  respecter une approche et un raisonnement Ă©thique et dĂ©ontologique. Ils s'engagent Ă  suivre les formations qui leur seront mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional peut ĂȘtre saisi par les personnes dĂ©signĂ©es Ă  l'article 6 et Ă  l'article 7 du dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t mĂ©diateur s'assure que les dispositifs locaux de conciliation ont Ă©tĂ© prĂ©alablement mis en Ɠuvre et sollicite l'accord formel des parties concernĂ©es pour engager le processus de la mĂ©diation, dont celui du directeur de l'Ă©tablissement employeur, s'il est partie. Dans l'hypothĂšse oĂč ce dernier n'est pas partie au conflit, il doit cependant ĂȘtre informĂ© de l'intervention du mĂ©diateurs rĂ©gionaux/interrĂ©gionaux constituent un rĂ©seau animĂ© par le mĂ©diateur national et contribuent Ă  l'Ă©laboration du rapport annuel des mĂ©diations ainsi qu'Ă  l'Ă©valuation de la mise en Ɠuvre des contrats de mĂ©diation et leur mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional Ă©tablit un rapport annuel anonymisĂ© qu'il transmet au mĂ©diateur national, aux prĂ©fets et au aux DG ARS de sa rĂ©gion ou mĂ©diateurs participent Ă©galement Ă  la rĂ©daction de propositions pour les Ă©volutions jugĂ©es nĂ©cessaires Ă  l'amĂ©lioration de l'efficacitĂ© de la mĂ©diation ou encore pour une meilleure prĂ©vention des risques 6Le processus de mĂ©diation nationale et la fonction de mĂ©diateur nationalLe mĂ©diateur national est placĂ© auprĂšs desdits ministres mais est indĂ©pendant de toute hiĂ©rarchie administrative et agit dans le respect de l'Ă©thique et de la dĂ©ontologie, en adoptant les principes de neutralitĂ©, impartialitĂ© et confidentialitĂ© dans l'exercice de ses mĂ©diateur national peut ĂȘtre saisi par les ministres chargĂ©s de la santĂ© et des affaires sociales, par le directeur gĂ©nĂ©ral du Centre national de gestion CNG lorsqu'il s'agit des personnels de direction ou de personnels mĂ©dicaux, ou par les mĂ©diateurs rĂ©gionaux/interrĂ©gionaux en cas d'Ă©chec de la mĂ©diation Ă  leur niveau conformĂ©ment Ă  l'article 9 du dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t prĂ©side une instance nationale de mĂ©diation composĂ©e de 10 membres nommĂ©s, sur sa proposition, par arrĂȘtĂ© des ministres chargĂ©s de la santĂ© et des affaires sociales pour une durĂ©e maximale de trois ans renouvelable une nominations respectent - la paritĂ© hommes-femmes,- une reprĂ©sentation Ă©quilibrĂ©e des professionnels du monde hospitalier, social ou mĂ©dico-social directeurs, mĂ©decins, pharmaciens, odontologistes, personnel soignant, mĂ©dicotechnique et de rééducation, personnels administratifs, membres de cette instance s'engagent Ă  respecter les rĂšgles Ă©thiques et dĂ©ontologiques de la prĂ©sente membres s'engagent Ă  suivre les formations qui leur seront mĂ©diateur national anime et coordonne le rĂ©seau des mĂ©diateurs rĂ©gionaux/interrĂ©gionaux, veille Ă  la formation des membres des commissions, s'assure du respect de la Charte, des rĂšgles d'Ă©thique et de dĂ©ontologie et garantit l'indĂ©pendance des mĂ©diateurs rĂ©gionaux/ rĂ©dige un rapport annuel pour le ministre chargĂ© de la santĂ© et des affaires sociales sur la base des rapports des mĂ©diateurs inter rĂ©gionaux. Ce rapport, outre les Ă©lĂ©ments de bilan d'activitĂ©, contient des propositions d'Ă©volutions lĂ©gislatives ou rĂšglementaires permettant de faciliter la prĂ©vention ou le traitement de conflits. Il peut Ă©galement contenir des propositions ou recommandations Ă  destination des Ă©tablissements pour des actions de prĂ©vention des risques psychosociaux ou de prĂ©vention des conflits ou pour permettre un diagnostic et un traitement plus rapides des conflits rapport du mĂ©diateur national est anonymisĂ© et public. Il fait l'objet d'une communication au conseil supĂ©rieur des personnels mĂ©dicaux, odontologistes et pharmaceutiques, au conseil supĂ©rieur de la fonction publique hospitaliĂšre et au comitĂ© consultatif national. LamĂ©diation sociale est une forme innovante d’intervention et de rĂ©gulation sociale qui vise Ă  favoriser le « mieux vivre ensemble », dans l'esprit de deux textes de rĂ©fĂ©rence : la convention Charte adoptĂ©e Ă  Strasbourg le 14 novembre 2012, dans le but de promouvoir l'interprĂ©tariat mĂ©dical et social professionnel au sein des associations dĂ©ontologie, fonctions, compĂ©tences de l'interprĂšte mĂ©dical et social. L'objectif est de favoriser un Ă©gal accĂšs de tous Ă  la santĂ© et aux droits sociaux. AccĂšs aux droits et aux soins LittĂ©ratie À lire Ă©galement Guide pour amĂ©liorer la prise en charge des personnes LGBTQI+ Conseils pratiques destinĂ©s aux professionnels de santĂ©, afin de se former et s'informer sur les spĂ©cificitĂ©s en santĂ© de chaque public. Ce guide propose un parcours de soins respectueux, inclusif et bienveillant pour toutes et tous. Le renoncement aux soins des chĂŽmeurs en France Etat des connaissances, indicateurs et articulations entre situation d’emploi, les facteurs de risques et l’accĂšs aux soins. Les 1000 premiers jours informer, accompagner, agir Premier d’une sĂ©rie de quatre webinaires consacrĂ©s au thĂšme des 1000 premiers jours. En s’appuyant sur des pratiques concrĂštes de prĂ©vention, le webinaire1 prĂ©sente ce concept et ses enjeux, dĂ©crit les diffĂ©rentes dĂ©marches qui peuvent ĂȘtre mises en Ɠuvre pour construire collectivement un environnement favorable Ă  la santĂ© globale et au dĂ©veloppement de l’enfant et du futur adulte, et explicite les rĂŽles et missions des professionnels de la prĂ©vention et de la petite enfance. Voir aussi dusĂ©minaire europĂ©en «MĂ©diation sociale et nouveaux modes de rĂ©solution des conflits de la vie quotidienne» organisĂ© par la DĂ©lĂ©gation InterministĂ©rielle Ă  la Ville. La notion de mĂ©diation sociale a continuĂ© Ă  se dĂ©velopper pour donner le jour en 2001 Ă  une Charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale qui dĂ©termine
ï»żLes fonctions de mĂ©diation sociale nĂ©cessitent des aptitudes ou prĂ©-requis qui sont de deux sortes – qualitĂ©s et potentialitĂ©s relationnelles, d’ouverture, d’analyse de situations ; – expĂ©rience de la vie sociale, de ses problĂ©matiques et de son Ă©volution. 2. La formation La formation doit en particulier permettre l’acquisition de vĂ©ritables compĂ©tences professionnelles de la mĂ©- diation sociale. Elle doit pour une large part reposer sur l’alternance, les mises en situation, l’analyse des pratiques, l’inter- vention d’acteurs professionnels. Elle doit ĂȘtre rĂ©guliĂšrement actualisĂ©e et intĂ©grer en particulier des Ă©lĂ©ments relatifs Ă  la dĂ©ontologie et Ă  l’éthique. Elle doit favoriser l’approche partenariale et pluridisciplinaire des situations. 3. L’encadrement La mise en place d’un vĂ©ritable encadrement au sein de la structure employeuse, disposant des qualifications nĂ©cessaires et d’une reconnaissance institutionnelle, est une condition de la mise en oeuvre dans la durĂ©e d’un service de qualitĂ©. Cet encadrement est un garant de cette qualitĂ©, Ă  la fois contrĂŽle et soutien pour les mĂ©diateurs. Il peut ĂȘtre utilement complĂ©tĂ© par un travail de supervision. L’encadrement est Ă©galement le signe concret de l’engagement de la structure ou de l’institution Ă  porter, soutenir et intĂ©grer ces services de mĂ©diation sociale dans leurs propres organisation et fonctionnement. 4. Le partenariat Les mĂ©diateurs n’ont pas Ă  faire Ă  la place des autres professionnels. Ils exercent une activitĂ© nouvelle et originale, distincte du travail social ou d’activitĂ©s Ă©ducatives ou de sĂ©curitĂ©. Ils doivent dĂ©velopper leur inter- vention en articulation, concertation et complĂ©mentaritĂ© avec les autres intervenants. L’inscription dans des logiques partenariales et territorialisĂ©es est un principe essentiel de la mĂ©diation sociale et une des conditions de sa rĂ©ussite sa rĂ©ussite dĂ©pend notamment de la capacitĂ© des autres acteurs Ă  prendre le relais. En ce sens, des protocoles de collaboration interpartenariaux peuvent ĂȘtre utilement conclus localement. Annexes Ă  la Charte de RĂ©fĂ©rence de la MĂ©diation Sociale 1 - LES DIFFERENTES CATĂ©GORIES D’INTERVENANTS CONCERNĂ©ES Il est ainsi possible d’identifier ‱ des mĂ©diateurs sociaux employĂ©s dans un cadre associatif dont le statut rĂ©pond Ă  une exigence d’indĂ©pendance ; ‱ l’intervention de tiers recrutĂ©s auprĂšs d’institutions ou d’opĂ©rateurs urbains dĂ©diĂ©s Ă  de la mĂ©diation sociale ; ‱ des professionnels recrutĂ©s dans le cadre de l’emploi partagĂ© ; ‱ des bĂ©nĂ©voles souvent porteurs d’initiatives innovantes participant activement au confortement du lien social et Ă  la citoyennetĂ© sur les quartiers en difficultĂ©. Dans le mĂȘme temps, la fonction de mĂ©diation met au jour la nĂ©cessitĂ© de faire Ă©voluer les mĂ©tiers traditionnels, dont certains enrichissent leurs missions par la prise en compte de ce nouveau mode opĂ©ratoire. Ces diffĂ©rents cas de figure dessinent la diversitĂ© des statuts et des appellations ‱ Agents locaux de mĂ©diation sociale, recrutĂ©s sous contrats emplois jeunes et contractualisĂ©s dans le cadre des contrats locaux de sĂ©curitĂ© environ 7 000 en poste, 15 000 prĂ©vus. ‱ DĂ©lĂ©guĂ©s du mĂ©diateur de la RĂ©publique. ‱ Correspondants de nuit au moins 500 sous divers statuts, employĂ©s par des rĂ©gies de quartiers, des organismes HLM ou encore des municipalitĂ©s. ‱ Femmes-relais environ un millier de bĂ©nĂ©voles, vacataires ou emplois aidĂ©s, employĂ©es par des associations. ‱ Adultes-relais 10 000 postes prĂ©vus en trois ans au titre de ce programme dans le cadre de la politique de la ville. ‱ Plusieurs milliers d’emplois jeunes ou personnes employĂ©es sous divers statuts par des collectivitĂ©s locales, des sociĂ©tĂ©s de transport public, des organismes HLM, de grandes entreprises publiques La Poste, EDF
 ou encore des associations, hors le label ALMS et exerçant des missions de mĂ©diation sociale. ‱ MĂ©diateurs citoyens bĂ©nĂ©voles. 2 - LES ACTIVITĂ©S DE MĂ©DIATION SOCIALE Dans le domaine de la prĂ©vention de la violence et de la dĂ©linquance, le coeur de l’intervention du mĂ©diateur social repose sur l’écoute et la mĂ©diation, le dialogue, entre la population et les institutions et entre les habitants eux-mĂȘmes, et vise Ă  rĂ©duire les tensions et Ă  prĂ©venir les petits conflits de la vie quotidienne. ‱ Assurer une prĂ©sence humaine rassurante et garantir l’égalitĂ© dans l’usage de l’espace public. ‱ Permettre une meilleure comprĂ©hension rĂ©ciproque de deux parties et aider Ă  la recherche de solutions aux conflits qui les opposent. ‱ Écouter, secourir et soutenir. ‱ Participer Ă  l’amĂ©lioration ou Ă  la prĂ©servation du cadre de vie. Dans le champ social et culturel ‱ ĂȘtre, Ă  la demande des institutions ou des personnes, un intermĂ©diaire, voire un facilitateur entre diffĂ©rents interlocuteurs. ‱ Permettre Ă  la personne de faire connaĂźtre ses droits et d’accĂ©der Ă  l’exercice de ses droits. ‱ Favoriser la reconnaissance de la personne. ‱ Faire connaĂźtre aux populations concernĂ©es les exigences et contraintes des institutions. ‱ Sensibiliser les institutions aux spĂ©cificitĂ©s, et notamment aux approches culturelles diffĂ©rentes de certains publics. L’organisation du travail, la nature et la qualitĂ© du partenariat pour l’exercice des diffĂ©rentes activitĂ©s peuvent varier et peser sur l’articulation de ces deux champs. Un certain nombre d’activitĂ©s types communes aux deux champs d’application peuvent ĂȘtre repĂ©rĂ©es ‱ Une activitĂ© d’établissement de relation et d’accueil dans un contexte visant Ă  raccourcir une distance d’un point de vue temporel, spatial, social ou culturel par rapport Ă  un public. ‱ Une activitĂ© d’orientation et d’accompagnement par rapport Ă  des institutions ou des structures. ‱ Une activitĂ© de services aux publics. ‱ L’organisation d’activitĂ©s supports visant Ă  faciliter les rencontres avec les publics et les mises en relation avec les institutions et les structures. Ces diffĂ©rents types d’activitĂ©s peuvent s’exercer Ă  des niveaux diffĂ©rents de qualification. 3 - LISTE DES MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL INTERMINISTĂ©RIEL ET INTERPARTENARIAL SUR LES EMPLOIS DITS DE MĂ©DIATION SOCIALE » AYANT PARTICIPE A LA RĂ©DACTION DE CETTE CHARTE DE RĂ©FĂ©RENCE Groupe de travail prĂ©sidĂ© par Yvon ROBERT, maire de Rouen, sur mandat de M. le Ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Ville. Travaux animĂ©s par le ministĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Ville ValĂ©rie SAGANT, Dominique VERNAUDON et la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la Ville Eric LENOIR, Michel DIDIER. Participants Directions ministĂ©rielles Direction gĂ©nĂ©rale de l’action sociale François FASSY, Isabelle KYTTEL, Sylvie MOREAU. Direction de la population et des migrations Fabienne LAPORTE-HIEGEL DĂ©lĂ©gation aux droits des femmes et Ă  l’égalitĂ© FĂ©riel KACHOUKH DĂ©lĂ©gation gĂ©nĂ©rale Ă  l’emploi et Ă  la formation professionnelle Françoise AMAT, Françoise BOUYGARD, Anne-Marie CHARRAUD, Richard SABATE, Roland SMOLAR Direction de l’enfance et de la jeunesse, ministĂšre de la Jeunesse et des Sports RenĂ©e AYMA, Patrick CHOROWICZ Direction des affaires criminelles et des grĂąces Jacquemine FARGE, Georges-Olivier STRATIGEAS Direction gĂ©nĂ©rale des collectivitĂ©s locales Jean-Luc FRIZOL Direction gĂ©nĂ©rale de la police nationale Michel DEBOST Direction gĂ©nĂ©rale de la gendarmerie nationale Eric DARRAS MinistĂšre de l’Education nationale Jean-Pierre BELLIER, Sonia HENRICH Ă©lus et associations d’élus Pierre CARDO dĂ©putĂ©-maire de Chanteloup-les-Vignes Christine LAZERGES dĂ©putĂ©e de l’HĂ©rault Bruno LEROUX dĂ©putĂ©-maire d’Epinay-sur-Seine AssemblĂ©e des dĂ©partements de France CĂ©cile CHAUMIN Association des maires de France Jean-Marc GILONNE Association des maires de villes et banlieues de France Philippe NAVARRO Forum français pour la sĂ©curitĂ© urbaine Michel MARCUS Autres participants Fonds d’action sociale Christine CANDIDE Conseil supĂ©rieur du travail social Jacques LADSOUS Centre national de la fonction publique territoriale Françoise GAUTIER-ETIE, Philippe MOUTON Association pour la formation professionnelle des adultes Jacques FAUBERT Union nationale des fĂ©dĂ©rations d’organismes HLM Jean-Paul GUISLAIN, Jean ROGUE Union des transports publics Philippe HOANG-VAN, Sylvette MOUGEY SNCF, Mission des politiques urbaines Marie-France HAU-ROCHARD RATP, dĂ©lĂ©gation Ă  la politique de la ville Pierre MADER, GwenaĂ«lle QUILLEROU FĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s d’économie mixte Pierre MASSINI Moderniser sans exclure Bertrand SCHWARTZ ComitĂ© national de liaison des rĂ©gies de quartier Clotilde BREAULT, Jean-Jacques DEVILLERS FĂ©dĂ©ration interassociations interservices migrants Adole ANKRAH Les professionnels de la rĂ©duction des risques rdr, qui accueillent et accompagnent les usagers
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La Commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation CECMC, est composĂ©e de hauts magistrats, de personnalitĂ©s qualifiĂ©es d’horizons diffĂ©rents, de reprĂ©sentants d’associations de consommateurs agréées ainsi que de reprĂ©sentants de fĂ©dĂ©rations professionnelles ArrĂȘtĂ© du 21 mars 2022 Elle a pour rĂŽle d’évaluer l’activitĂ© des mĂ©diateurs de la consommation et d’en contrĂŽler la conformitĂ© avec les exigences du Code de la consommation relatives Ă  la mĂ©diation des litiges de consommation. Elle est chargĂ©e d’établir et de mettre Ă  jour la liste des mĂ©diateurs qu’elle notifie auprĂšs de la Commission europĂ©enne. ClĂ© de voĂ»te du dispositif de mĂ©diation de la consommation, elle permet de garantir aux consommateurs l’accĂšs Ă  des mĂ©diateurs de qualitĂ© en termes d’indĂ©pendance et de compĂ©tence.
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